The collection of drawings presented here are the outcome of continuous work done day after day over a period of many years, in solitary silence, outside academic, literary or artistic circles, far
away from fashion or vogue. Every morning, the artist concentrates before a fresh canvass to try and express feelings emanating either from the experiences of her present activities or from the current world events.
Her work thus represents an infinite variety of subjects - from a beautiful morning in spring displaying the vibrant and miraculous beauty of rebirth to the heart of darkness that we witness through the harsh realities of cruelty, violence, death and suffering reported day to day by the media; nothing is unworthy of her attention. Her work is thus a multifaceted mirror which depicts the passage of Time.
Through her astute and sensitive observation emerges a real spiritual force which accentuates both, the tragedies as well as the beauties of life. In fact, her work is a slow and methodical meditation appropriating reality through a progressive unfolding that "expresses everything without almost any words".
Her perceptive analysis is reinforced by the acuity of the means of expression that she uses. She works without theory, relying solely on her intuition. Conscious only of the forces which sustain her, she is driven by mysterious ideas which unfold and develop progressively within her, thus explaining the remarkable individuality of her
representations. Fully immerged in Indian life, the artist has absorbed or assimilated many aspects of South Indian culture. Certain drawings surprisingly remind us of popular theatre or classical dances, of Terukuttu,
Yagshagana, or Kathakali. Coloured lines juxtaposed recall tribal fabrics, especially the ones of Tondas, Nilgiris' "adivasi".
We are struck by the audacity of her compositions. The bacchanalia of lines, the strange dissonances, the unexpected harmonies and the passion of her pen strokes, give us the most unexpected and amazing drawings that we can imagine.
Over the years has been created a large collection of hundreds of drawings from which a theme-wise selection of only the most significant ones a presented here
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away from fashion or vogue. Every morning, the artist concentrates before a fresh canvass to try and express feelings emanating either from the experiences of her present activities or from the current world events.
Her work thus represents an infinite variety of subjects - from a beautiful morning in spring displaying the vibrant and miraculous beauty of rebirth to the heart of darkness that we witness through the harsh realities of cruelty, violence, death and suffering reported day to day by the media; nothing is unworthy of her attention. Her work is thus a multifaceted mirror which depicts the passage of Time.
Through her astute and sensitive observation emerges a real spiritual force which accentuates both, the tragedies as well as the beauties of life. In fact, her work is a slow and methodical meditation appropriating reality through a progressive unfolding that "expresses everything without almost any words".
Her perceptive analysis is reinforced by the acuity of the means of expression that she uses. She works without theory, relying solely on her intuition. Conscious only of the forces which sustain her, she is driven by mysterious ideas which unfold and develop progressively within her, thus explaining the remarkable individuality of her
representations. Fully immerged in Indian life, the artist has absorbed or assimilated many aspects of South Indian culture. Certain drawings surprisingly remind us of popular theatre or classical dances, of Terukuttu,
Yagshagana, or Kathakali. Coloured lines juxtaposed recall tribal fabrics, especially the ones of Tondas, Nilgiris' "adivasi".
We are struck by the audacity of her compositions. The bacchanalia of lines, the strange dissonances, the unexpected harmonies and the passion of her pen strokes, give us the most unexpected and amazing drawings that we can imagine.
Over the years has been created a large collection of hundreds of drawings from which a theme-wise selection of only the most significant ones a presented here
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Les dessins ici présentés sont le fruit d’un travail quotidien mené depuis des années, dans la solitude et le silence, en dehors des cercles académiques, litéraires ou artistiques, loin des modes de toutes sortes.
L’artiste, chaque matin, se met devant sa feuille vierge et tente de traduire les impressions que lui inspirent ses activités du moment ou les nouvelles du monde, nous offrant ainsi une variété infinie de sujets. Rien ne lui est étranger, depuis l’émerveillement d’une matinée de printemps ou un oiseau qui chante, jusqu’à l’écoeurement des violences et des horreurs dont nous abreuve la presse chaque jour.
Son oeuvre est ainsi une sorte de miroir du temps qui passe. Observation cruelle, implacable, d’où émane une force réelle spirituelle et tragique qui, en même temps, souligne la beauté de la vie. Son travail est une lente et méthodique méditation s’appropriant le réel par un dépouillement progressif qui « exprime tout sans presque rien dire ».
Sa pénétration d’analyse est liée à l’acuité des moyens d’expression utilisés. Elle travaille sans théorie, se fie uniquement à son intuition, ayant seulement conscience des forces qui l’animent, poussée par des idées qu’elle ne connaît vraiment qu’au fur et à mesure qu’elles se développent, ce qui explique la remarquable individualité de ses représentations.
Pleinement intégrée à la vie indienne, l’artiste a absorbé ou assimilé bien des aspects de la culture du Sud, et certains dessins nous rappellent étrangement des scènes de théâtre populaire ou des dances classiques, du Terukuttu, du Yagshagana, ou du Kathakali. La juxtaposition de lignes colorées évoque bien souvent les tissus tribaux, notamment ceux des Tondas, "adivasi" des Nilgiris.
On est frappé par l’audace de ses compositions, ces bacchanales de lignes, ces dissonances étranges, ces harmonies insolentes, la furie des coups de plume, qui nous donnent ainsi les dessins les plus imprévus, les plus échevelés qu’on puisse imaginer. Au fil des jours et des années, ils se sont accumulés par centaines.
L’artiste, chaque matin, se met devant sa feuille vierge et tente de traduire les impressions que lui inspirent ses activités du moment ou les nouvelles du monde, nous offrant ainsi une variété infinie de sujets. Rien ne lui est étranger, depuis l’émerveillement d’une matinée de printemps ou un oiseau qui chante, jusqu’à l’écoeurement des violences et des horreurs dont nous abreuve la presse chaque jour.
Son oeuvre est ainsi une sorte de miroir du temps qui passe. Observation cruelle, implacable, d’où émane une force réelle spirituelle et tragique qui, en même temps, souligne la beauté de la vie. Son travail est une lente et méthodique méditation s’appropriant le réel par un dépouillement progressif qui « exprime tout sans presque rien dire ».
Sa pénétration d’analyse est liée à l’acuité des moyens d’expression utilisés. Elle travaille sans théorie, se fie uniquement à son intuition, ayant seulement conscience des forces qui l’animent, poussée par des idées qu’elle ne connaît vraiment qu’au fur et à mesure qu’elles se développent, ce qui explique la remarquable individualité de ses représentations.
Pleinement intégrée à la vie indienne, l’artiste a absorbé ou assimilé bien des aspects de la culture du Sud, et certains dessins nous rappellent étrangement des scènes de théâtre populaire ou des dances classiques, du Terukuttu, du Yagshagana, ou du Kathakali. La juxtaposition de lignes colorées évoque bien souvent les tissus tribaux, notamment ceux des Tondas, "adivasi" des Nilgiris.
On est frappé par l’audace de ses compositions, ces bacchanales de lignes, ces dissonances étranges, ces harmonies insolentes, la furie des coups de plume, qui nous donnent ainsi les dessins les plus imprévus, les plus échevelés qu’on puisse imaginer. Au fil des jours et des années, ils se sont accumulés par centaines.
On a ici fait un choix parmi les plus significatifs en les groupant sommairement par thèmes.
Légendes JANINE BREGEON
Au dos de certaines feuilles figurent des annotations de la main de Janine Brégeon
n° 20 : … Pour nulle part
n°33 … et il en est
n°35 : Fête française dans les villes de l’Inde avec des girafes ! (…) et qui a jamais vu des girafes en France ? (Mathore Pongal la Fête des Vaches)
n°37 : Qui inaugure le 1er jour de « Bonjour India » ? Fête française
n°40 : (cyclone au TN et Pondy) (Attentat à Bombay 172 morts-248 blessés) Le mime, le Poète, l’ami. Théo Lésoualc’h né le 11 mai 1930 décédé le 29-11-2008 au Mas-Brûlé, Rousson (Gard)
n°41 : le 100ème dessin depuis fin août 2007
n°42 : Pêche… miraculeuse… à Tandirayam Kuppam
n°45 : Afghanistan → Dans les sens de « Ecce Homo » surtout à cause de Leila, 12 ans, qui, battue par son mari de 17 ans, s’immole par le feu, brûlée à 94%, elle devrait retourner chez lui. « Gothal. Jalalabad »
n°46 : … vieille et mal foutue mais s’envoie en l’air
n°47 : … Quoi ? TOUT !
n° 52 : … Laquelle ? La nôtre, je suppose ! … tordue.
n° 53 : … gitan ?
n°54 : … après avoir entendu peut-être sur FI, ces chants espagnols enregistrés par Germaine Montero…
n°59 : (ou ambiguïté)
n°61 : La petite maison – jouet que Franciso m’avait donnée.. qui s’est matérialisée en… celle-ci ! Pas une réussite totale… Une autre petite maison s’envole et F. n’est plus là. (et maintenant, Arasan qui parle de laisser sa maison)
n°62 : …Filial
n°65 : Après 1 querelle
n° 66 : Pas besoin de le nommer !
n°70 : On voit de QUI il s’agit ! (…)
n°77 : Tête de Père Ubu devant canard à l’horizontal ! (pas fait exprès)
n°80 : valable dans les 2 cas, cad pour l’autre sexe aussi
n°87 : (Vendredi Saint) (Congé national) … peut-être…
n°89 : Après avoir vu Serko ! (Joël Farges)
n°91 : A la lueur d’événements récents (lesquels ? mon journal est à Paris… Mystère)
n° 95 : … J Deloche et BPC…
n° 98 : ? ou le cheval récalcitrant…
n°99 : (voir le Petit cheval du 10.7.2009 !) ce genre de papier parait attirer ces thèmes de guerre, de cheval de guerre ou de répression…
n°101 : le clown, J. Deloche évidemment
N°111 : (Pas à se demander lequel… ≠ S. Lanka, Gaza, LTTE et compagnie)
n°112 : ce doit être moi ! Et juste 79 ans et 1/2
n°121 : … Pétia et les autres… (« la guerre et la paix ») (tuée à 16 ans)
n°122 : (Terrorisme hindou) Sans doute inspiré par les brigades Safran qui attaquent les jeunes, surtout les filles, les humilient à Mangalore (Kamataka) et ailleurs. Une étudiante qui était dans un bus, accusée d’être avec un camarade musulman, se sucide. Il est battu et on essaie de l’accuser de l’avoir violée !
n°123 : … Irak, Bagdad, 25-10-2002, dans les 155 morts et 600 blessés … Pakistan, Peshawar, 28-10-2009, dans les 105 morts et plus de 200 blessés ; … Afghanistan, Kaboul, 28-10-2009, 12 morts, 9 blessés… etc etc etc.
n°124 : Je sifflotais ça en faisant ce dessin. Sans doute à cause de celle de S. Lanka
n° 125 : Toujours aussi « jolie » et cruelle, et universelle
n°126 : Par ex : …ce jeune de banlieue parisienne qui s’est tué en moto par peur… (de la police)… à cause de la haine de toute différence
n°127 : Donc je suis
n°131 : un ex tiré du Hindu du 14 = Peshawar : ISI building détruit : 10 morts 60 blessés. En fait 2 attaques en tout (…)
n°132 : Incroyable, qu’aussitôt après le sac de Béziers/XIII° nous soit conté à « 2000 ans d’histoire » sur F. Inter ! Un massacre au nom de Dieu, du Dieu des catholiques.
n°133 : Françoise fait feu de tous bois… Fureur personnelle, guerrière… Justifiée !
n°134 : … S. Lanka, Afghanistan, Pakistan NO. Elections 2009 le Congrès mène, ouf !
n°135 : Les tamouls de S. Lanka, des zones de guerre… des somaliens au Kenya… etc
n°136 : 1er dessin en France
n°139 : X_ l’Inde peut-être
n°140 : femmes violées par les milices (Hindu du 8 : « … the world capital of rape, torture and mutilation…)
n°141 : Peut-être inspiré par l’extraordinaire travesti du film « Sajjapur » de Shyam Benegal ou des filles voilées de Kottakupam qui … ne sont pas tristes pour autant ! (TN)
n°148 : (…) Contre le centre, les Cinghalais ; pour les tamouls de SL_ et les tamouls tout court
n°149 : Pakistan ≠ Taliban SL ≠ LTTE etc
